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Michel Bussi face aux ados

Michel Bussi était présent ce vendredi 2 octobre sous le chapiteau Equinotte pour un entretien avec des collégiens de la région.

C’est dans une ambiance énergique que Michel Bussi fut accueilli sous le chapiteau Equinotte lors de son Grand Entretien avec les collégiens. Un peu surpris lors de son arrivée sur la scène, il lance « On se croirait au concert !» L’auteur « D’un avion sans elle » et président du Festival International de Géographie 2020 a pu durant plus d’une heure discuter avec ce jeune public. Au programme, la sortie du premier tome de sa saga pour adolescent NEO tome 1 : la chute du soleil de fer, mais pas seulement.

Michel Bussi se raconte aux collégiens

Face à cette foule d’adolescents à laquelle il n’est pas habitué, l’écrivain raconte sa carrière. Michel Bussi évoque ses inspirations allant d’Agatha Christie à J.R.R Tolkien, son rêve d’écrire son premier roman alors qu’il était encore professeur de géographie. Il aborde les changements dans la littérature jeunesse qu’ont introduit des sagas comme Hunger Games ou Harry Potter, parle des différents aspects des réseaux sociaux. Puis, il évoque son nouveau livre en racontant sa volonté de « faire une saga où les héros sont des adolescents qui se débrouillent sans les adultes ». Pour autant, il fait se dérouler l’action à Paris pour « éviter le côté hollywoodien » afin de garder à son roman une atmosphère typiquement française. Abordant la taille de son livre, Michel Bussi rassure avec humour les réfractaires à la lecture : « Néo est un roman de 500 pages mais c’est écrit en gros ». L’auteur raconte qu’il possède l’idée « depuis que j’ai 15-16 ans » avant de conseiller les éventuels jeunes futurs auteurs de l’assistance : « Jetez tout ce que vous imaginez dans votre tête ».

Des élèves curieux qui interrogent l’auteur en retour

Lors des questions-réponses, les élèves semblent avoir été captivés par leur rencontre avec l’auteur. Une premièr demande : « Comment vous avez pris contact avec votre premier éditeur ? » Un autre s’interroge : « Comment avez-vous fait pour organiser vos idées lors de votre premier livre ?" Cette dernière question fut posée par Léo, élève de troisième qui a lui aussi en tête d’écrire un roman dystopique comme Michel Bussi. En sortant du chapiteau, beaucoup d’élèves disent avoir apprécié leur rencontre avec l’auteur, à l’image de Pauline qui lui a trouvé « une personnalité très humaine ». Si l’auteur était jusque là un inconnu pour la quasi-totalité des collégiens présent, il a su leur laisser une bonne impression car nombreux sont repartis comme Pauline : avec un exemplaire dédicacé.

 

Michel Bussi, professeur, auteur et cette année président du FIG

Le plaisir des étudiants se retrouve aussi du côté de Michel Bussi. « C’est toujours exceptionnel d’avoir la spontanéité des collégiens », dit-il une fois passé l’entretien et la séance de dédicaces. Mais cette année, l’auteur est aussi présent à Saint-Dié-des-Vosges en tant que président du FIG. Lui-même ancien professeur de la géographie, il n’en est pas à sa première visite sur cet événement. Présent lors des éditions précédentes, c’est désormais « pour l’attrait de la discipline et pour la ville » que Michel Bussi dit revenir et reviendra dans la région.

 

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