Urbanloop, une idée de transport pour l’avenir

Nouveauté pour cette 33e édition du Festival International de Géographie, Fig+ souhaite mettre en avant des initiatives qui sortent du cadre scientifique et festif. Exemple à l’INSIC ce samedi après-midi où le projet Urbanloop a été présenté à l’amphithéâtre.

Chaque année, au-delà de chercher un thème et un pays nouveau, le Festival International de Géographie aime innover. Pour cette 33e édition, le programme s’est doté de petits logos gris où il est écrit « Fig + ». En réalité, ce petit rond correspond tout simplement à une volonté de l’organisation de répondre à une demande sortant du cadre scientifique et festif souhaité initialement.

Une ouverture dont a profité Nathan Ball, chargé de communication du projet Urbanloop. Initialement pensé dans un contexte scolaire, le projet est désormais à l’origine de la création d'une start-up qui souhaite développer un mode de transport original pour l’avenir. L’idée ? Mettre en œuvre un moyen de transport capable d’être une vraie alternative à la voiture.

« Il est intéressant parce qu’il propose une nouvelle approche technique dans les véhicules et la conception des réseaux », argumente Nathan Ball. Concrètement, le projet consiste à mettre en circulation une « capsule » allant à 60 km/h, diminuant le flux de transport urbain à travers un système de boucle unidirectionnelles permettant de pouvoir éviter les correspondances.

« On se veut être un système sobre énergétiquement et financièrement » précise le chargé de communication. En ce sens, les véhicules, qui ne produisent que très peu de bruit, seront alimentés par le rail, ce qui les exemptera de batterie. Un rail « conçu pour être plus petit et donc moins gourmand » qui pourrait très bien s’intégrer dans un environnement urbain aux côtés d’un parc et d’une piste cyclable. Ce qui signifie, en outre, qu’il pourrait répondre à divers enjeux : la mobilité et la végétalisation de la ville, la sobriété des territoires urbains et la lutte contre les puits de chaleurs citadins. Tout en étant accessible en permanence.

Un projet qui a convaincu la ville de Nancy qui le mettra en place à compter de 2026. Il ne reste plus qu’à savoir si sa faible capacité (2 personnes maximum) ne restreindra pas ses potentiels utilisateurs.